Romain Kronenberg
« Au commencement était le Verbe. » Dans l’univers de Boaz, la parole est la première. Celle d’une voix sur une cassette retrouvée par Romain Kronenberg dans un magnétophone chiné en Italie. Parole anonyme qui livre un mystérieux témoignage : « Boaz è mio fratello ». Boaz est un homme hors du commun, le centre de gravité de cette voix. Romain Kronenberg nous raconte son histoire dans le roman éponyme qu’il a écrit : Boaz est orphelin, adopté par Amos et élevé comme un frère avec les enfants naturels de ce dernier : Malachie et Déborah. Le récit nous emporte dans une architecture familiale rayonnante d’intensité, d’amour protéiforme. De ce roman naît l’exposition visible à la Kunsthalle de Mulhouse.
Boaz vous happe, il vous entraine dans sa légende, vous entoure de sa présence solaire. Tout au long de son récit de vie, la teneur de sa légende reste énigmatique, là où les signes de son attraction se multiplient. Chaque page rend le pourquoi lancinant. Pourquoi Boaz est-il Boaz ? Pourquoi Boaz est-il légendaire ? Pourquoi Boaz agit-il comme un aimant ? (...)
Lien de l'exposition, Kunsthalle, Mulhouse